Participation citoyenne

Deux ans après…

Je vous propose un troisième ouvrage (70 pages) pour faire un nouveau point de situation sur les démarches d’implication citoyenne engagées par cinq majorités « participatives », celles de Poitiers, Annecy, La Crèche, Saint-Médard-en-Jalles et Chambéry. Des élus impliqués témoignent de leurs avancées et de quelques difficultés, souvent inattendues.

Ce tome 3 ne sera pas publié, il n’existera qu’en version numérique et il sera gratuit. Alors, n’hésitez pas à me le demander puis à le partager.

État d’urgence en période hostile

Ces élus, pour la plupart nouvellement arrivés en 2020, sont entrés en piste dans des moments très difficiles qui assurément ne favorisaient pas la participation citoyenne : crise sanitaire, crise énergétique, crise financière, guerre en Europe, inflation, etc.

Et pourtant, il n’a jamais été aussi urgent de transformer la démocratie si on veut… la garder et en prendre soin ! (voir chapitre « Et si l’inclusion démocratique était la plus importante des responsabilités des élus ? » p.58) 

Malgré un tel contexte, ces nouveaux élus ont essayé depuis près de trois ans de « donner envie de démocratie » autour d’eux, par leurs nouveaux dispositifs et leurs expérimentations qui reposent sur trois idées communes : le partage du pouvoir, la transparence et la participation des habitants à la gestion de la cité.

Seront-ils entendus ? De nouvelles dynamiques démocratiques s’engageront-elles dans ces cinq communes ? Leur action aura-t-elle un impact sur l’état de la démocratie locale et donc sur la participation des citoyens aux prochaines élections ? La « contamination » à d’autres communes sera-t-elle généralisée ?

Rendez-vous en 2026 !

Un grand merci à mes interlocuteurs privilégiés, ceux  qui me font le récit régulier de l’action de leur majorité municipale. Grands témoins et acteurs d’une histoire qu’ils écrivent chaque jour avec leurs collègues et partenaires, sans jamais économiser leur énergie ni les efforts partagés. Ils ont droit au doute et à l’erreur, car leur tâche est immense, leur environnement incertain lorsqu’il n’est pas totalement hostile. Mais leur volonté politique collective reste intacte. C’est leur meilleure garantie de réussite. Une réussite que nous espérons ardemment, car ces pionniers sont peut-être notre assurance-vie démocratique.